Tissus Murayama Oshima

Bien que cette toile de kimono ne semble remonter qu’au milieu du XIXe siècle, c’est en 1920 que les différentes techniques qui associent deux tissus différents ont abouti à la fabrication de la toile de soie nommée Murayama Oshima Tsumugi.
Parmi celles-ci, il y avait un ikat coloré à l’indigo, nommé Murayama Kongasuri, et une toile de soie appelée Sagawa Futoori, tissée à base d’un fil de dupion. Sa qualité et sa pérennité ont donné au Murayama Oshima Tsumugi un large écho et il a été considéré par le Tokyo métropolitain comme un bien culturel immatériel.

Le kimono confectionné avec ce tissu léger et confortable se transmet souvent de mère en fille, puis en petite-fille, et les traditions et la qualité sans faille de ce tissu restent reconnues aujourd’hui encore.

Caractéristique

Les tissus de Murayama Oshima Tsumugi, lumineux et agréables au toucher, ont été légués de grand-mère à mère, puis de mère à fille au fil des âges. Ils possèdent une mode unique qui associe le charme fou d’un artisanat traditionnel et un stylisme qui fait encore tourner les têtes de nos jours.

Fabrication

Le cadre de l’ikat est tout d’abord préparé selon le dessin, et les différents fils sont fixés sur le cadre, puis vissés solidement pour en assurer la tension. Les fils sont alors colorés selon la technique de teinture de résistance ikat. Les fils colorés ikat sont rassemblés en faisceaux, puis teintés à nouveau en utilisant une seule planche de bambou taillée et revêtue de pâte colorante en fonction du motif. Les fils teintés ikat sont associés à des fils de chaîne non teintés en utilisant un cadre « Mazaki-dai », enroulés sur le fuseau d’un métier « Makiosa », avant d’être tissés selon le motif ikat.

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