Pongee Kumejima

Originaire de l’Inde, cette forme de tissage est apparue au Japon vers le XIVe siècle, sur les routes commerciales de l’Est.
Il paraît également que Kumejima Tsumugi a vu le jour lorsque quelqu’un a enseigné le tissage aux habitants de l’île suite à l’étude des techniques de sériciculture en Chine. Kumejima est par conséquent réputé être le lieu de naissance de la pongée japonaise. En début de période Edo (1600-1868) et durant la seconde moitié de l’ère Meiji (1868-1912), la pongée était collectée en guise d’impôt.

Compte tenu de la sobriété de sa couleur, un kimono s’utilise pendant deux ou trois générations avec un un obi distinct, quel que soit l’âge de la personne qui le porte. Un tissu léger pour l’été, est aujourd’hui également fabriqué. La nuance très foncée du marron résulte de la mise en œuvre de teintures végétales et de boue. La peau semble ainsi plus pâle et le fil enroulé apporte une contribution significative à la souplesse de ce tissu qui enveloppe si joliment le corps de la personne le portant. Les traditions de ce tissu, qui continue à être fabriqué pour la confection de kimonos et d’obi de même que pour les nappes, les rideaux et autres accessoires domestiques.

Caractéristique

La couleur douce de Kumejima Tsumugi lui confère un goût très agréable pour longtemps, voire pour deux ou trois générations, simplement en changeant d’écharpe. Le Natsu Kumejima ori (vêtements d’été) devient également un produit populaire. En raison de la couleur du tissu proprement dit et de la teinture marron foncé, cela donne aux personnes qui le portent une allure plus mince et et de l'éclat à leur peau.

Fabrication

Les soies extraites du ver à soie sont colorées par des plantes indigènes telles que Rhaphiolepis umbellata, Diospyros japonica etc. Elles sont faites à la main au cours de chaque procédé. Comme le tissu est fabriqué au moyen d’une navette manuelle, chaque pièce a ses propres motifs ikat uniques réalisés à partir d’une association subtile de fils par foulage.

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