Arimatsu Narumi Shibori

Bien que la technique avancée de teinture par cravate nommée shibori date de la période Nara (710-794), la tradition artisanale ne remonte ici qu’à 400 ans environ, au moment où le seigneur féodal de la province de Bungo - aujourd’hui préfecture d’Oita - a été chargé de participer à la construction du château de Nagoya.
Protégé par le clan Owari qui dominait la région devenue la préfecture d’Aichi, l’artisanat a évolué au cours des années, diverses techniques ayant été intégrées pour produire un artisanat de haute qualité, aux couleurs vives et d’une grande distinction. Tout étant effectué à la main, le produit fini a ses propres spécificités qui dépendent de la manière dont on attache le tissu, même si le motif est le même.

Typique de la teinture du coton, une centaine de techniques différentes de nouage permettent de réaliser des motifs aux couleurs multiples pour les kimonos officiels et les yukata non doublés. Les procédés les plus représentatifs de ces techniques sont le nui shibori, le kumo shibori, le miura shibori, le kanoko shibori ou la célèbre teinture de cravate « fawn spot », et le sekka shibori. La variation de la force du colorant lors de l’utilisation de l’indigo procure un effet très spécial.

Caractéristique

Producteur exemplaire de shibori en coton, on dénombre plus de 100 procédés différents de shibori permettant de réaliser une grande variété de dessins. Quelques-unes des méthodes de shibori les plus répandues sont le nui-shibori, le kumo-shibori, le miura-shibori, le sekka-shibori, etc. Le shibori coloré à l’indigo génère un contraste exceptionnel d’ombre et de lumière.

Fabrication

Un papier à dessin est taillé suivant un plan, puis une esquisse est réalisée sur de la soie, du coton, entre autres, le tissu est enroulé avec du fil, puis teint. Les parties nouées au fil demeurent non colorées, de sorte que le motif se dessine lorsque les fils sont supprimés. Le travail se fait en divisant les tâches.

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