Au début du XIXe siècle, les habitants locaux reviennent de Kyushu armés des techniques de cuisson de la porcelaine et d’une façon d’appliquer les décorations selon un style de peinture douce de la dynastie Sung du Sud avec beaucoup de charme qu’ils avaient acquis auprès d’un peintre spécialisé.
Grâce au partage de connaissances, de grands progrès ont été accomplis et toutes les compétences et techniques requises pour la fabrication de ces objets non vernissés ont finalement été instaurées au milieu du même siècle. Des méthodes spécifiques à ces objets ont été peu à peu élaborées en illustrant des motifs issus de la nature de la région par des artistes décoratifs qui ont fini par être récompensés pour leurs efforts.

La production de cette porcelaine décorative s’est améliorée durant la période Meiji (1868-1912) et a évolué vers la réalisation de grandes œuvres telles que des jubako ou des boîtes à empiler, des lampes et des tables, ainsi qu’une ligne plus régulière de vaisselle, toujours produite aujourd’hui.

La principale spécificité de Seto Sometsuke Yaki repose sur la méthode d’application des motifs détaillés au pinceau directement sur la surface de l’argile non vernie. La technique de cuisson visant à réaliser un magnifique dessin et celle utilisée pour appliquer au pinceau les motifs minutieux d’oiseaux, de fleurs, d’insectes et de paysages à la surface de la porcelaine au moyen de vernis bleu indigo sont les traits particuliers des objets de cette région. Une importante quantité de vaisselle est fabriquée en même temps que les articles utilisés lors de la cérémonie du thé, les objets liés à l’encens et plusieurs autres articles d’intérieur.