Articles Iga

La naissance de cet article se situe entre la seconde moitié du 7e siècle et le 8e siècle après J.-C. À cette époque, on fabriquait une sorte de faïence nommée sueki et, au début, des pots de semences étaient utilisés par les agriculteurs. Il semble toutefois que les tuiles des temples aient été réalisées par la suite.
Bien plus tard, durant la période Momoyama (1573-1600), époque à laquelle la cérémonie du thé était devenue courante chez les soldats, le nom des objets Iga utilisés dans les bols de thé, en général, est devenu populaire dans le pays, notamment parce que le seigneur féodal du clan Iga Ueno possédait une grande connaissance du thé et de la poterie. Au début de la période Edo (1600-1868), l’épaisseur de cette vaisselle a diminué sous le maître du thé Kobori Enshu et a été nommée Enshu Iga. Au XVIIIe siècle, les fondations de l’actuel centre de production d’Iga Yaki sont posées.

Plus solide que le Shigaraki Yaki produit dans un proche quartier, l’Iga Yaki est également un peu plus lourd. Plusieurs modifications sont effectuées lors de la cuisson afin de varier la couleur et la forme du four lorsqu’il est cuit. Des « accidents heureux » comme la fabrication du vernis de qualité et les taches superficielles dues à la cuisson, de même que la solidité des formes et des couleurs des pièces, sont typiques de cet objet. La vaisselle quotidienne est maintenant fabriquée en même temps que les pièces de faïence traditionnelles, les vases à fleurs, les tasses à thé et les pots. Il incombe aux artisans de préserver ces formes de poterie extrêmement anciennes.

Caractéristique

Il est plus difficile et plus lourd que le yaki de Shigaraki, tout proche. En fonction des conditions qui règnent dans le four lors de la cuisson, la couleur et la forme des pièces évoluent selon un processus appelé « yohen », mais ce qui caractérise Iga yaki, c’est la manière dont une substance de verre nommée vidro et la manière de brûler le vernis, ainsi que la couleur et la forme des pièces proprement dites.

Fabrication

Il existe deux méthodes de création de l’argile utilisée : en premier lieu, l’argile sèche est décomposée en l’état, ensuite elle est diluée dans l’eau, puis filtrée. L’argile ainsi obtenue est formée au moyen d’un tour de potier, d’un serpentin ou d’une plaque. On marque alors la surface au moyen d’un tissu, d’une spatule ou d’autres outils avant la cuisson en biscuit, puis elle est peinte et vernie avant la cuisson finale.

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