Coffres Kasukabe Paulownia

Au début de la période Edo (1600-1868), les artisans venus construire le sanctuaire du Toshogu à Nikko s’installent à Kasukabe, une ville auberge en bordure de l’ancienne route postale de Nikko. On rapporte que ces artisans seraient à l’origine de cet artisanat en faisant des armoires et des petits articles en paulownia extrait des environs.
On peut avoir une idée de l’endroit et du moment auxquels la production dans la région a commencé en consultant un document rédigé au milieu de la période Edo, qui mentionne dix de ces artisans. La poitrine d’une paulownia datant de 1772, qui existe encore aujourd’hui, constitue une autre preuve de ces débuts prématurés.

Dès la période Edo, ces coffres se distinguent par leur conception linéaire, leur aspect calme et simple sans ornements inutiles, ayant été entretenus par une culture guerrière respectant la solidité et l’élégance non décorée. Les penderies, les commodes et les armoires plus classiques sont confectionnées selon les mêmes directives aujourd’hui.

Caractéristique

Dès la période Edo, les coffres en paulownia Kasukabe Kiri Tansu ont été caractérisés par leur style linéaire, leur esthétique calme et simple sans décoration inutile, issus d’une culture guerrière respectueuse de la solidité et de l’élégance non décorée.

Fabrication

Les procédés de production des coffres se répartissent en grande partie entre les étapes de préparation du bois, d’assemblage du corps, d’assemblage des diverses parties, de coloration et de mise en place des finitions métalliques. Pour que le bois de paulownia, l’âme même des coffres de Kiri Tansu, reflète toute sa splendeur, aucun raccourci ne vient compromettre la préparation rigoureuse des planches. Au terme d’un séchage naturel adéquat, les planches de bois de paulownia pur sont montées en appliquant diverses techniques de menuiserie traditionnelles en vue d’obtenir un produit fini solide et robuste.

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