Ebénisterie fine d’Osaka

L’ébénisterie fine en bois rare est introduite au Japon par les envoyés venus en Chine de la dynastie Tang, ce qui explique que le nom de ces bois en japonais soit littéralement « bois des Tang » ou karaki. Au cours de la période Edo (1600-1868), époque où les intrusions étrangères étaient pour la plupart repoussées, les bois rares entraient dans le pays via Nagasaki et leur distribution était assurée par un grossiste en médicaments à Osaka.
Aujourd’hui, les mêmes bois rares et techniques artisanales servent à fabriquer non seulement des objets traditionnels, mais également des articles compatibles avec le mode de vie actuel, tels que des armoires, des tables et des boîtes. La durabilité et la reconnaissance générale dont jouissent les beaux meubles et les armoires réalisés dans des bois aussi rares que le santal et l’ébène sont indéfectibles.

Caractéristique

Les produits phares sont les tables et les bureaux, par exemple les bureaux de salon, les tables servant à poser des fleurs, etc., mais également les étagères décoratives, les étagères à thé, etc. réalisés dans des bois importés comme le bois de rose et l’ébène, dont la réputation de robustesse et d’atmosphère détendue n’est plus à faire.

Fabrication

Les matériaux mis en œuvre sont des bois importés comme le bois de rose, le palissandre de Birmanie, l’ébène, etc. qui ont subi un séchage en plein air pendant 4 à 5 ans et qui sont quasiment tous traités à la main. Chaque pièce est assemblée au moyen de diverses méthodes d’assemblage du bois nommées « kumite », de sorte que les clous et les vis ne sont pas utilisés. La finition comporte un « essuyage » effectué avec de la laque brute purifiée, suivi d’un polissage au moyen d’une poudre de polissage.

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