Arcs de Miyakonojo

Certains documents, étroitement liés à l’histoire de Kagoshima, prouvent que juste après le milieu du XIXe siècle, la confection de Miyakonojo Daikyu s’est révélée être un artisanat local florissant et vers la fin du siècle, de nombreux archetiers avaient reçu une formation dans ce domaine de la part de deux générations de la famille Kusumi installée dans la région. Grâce à l’abondance des matières premières locales, l’artisanat s’est développé et, dans les années 1920, les arcs étaient vendus en Asie de l’Est.
Malgré une baisse de la demande au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, on comptait, au plus fort de la production, une trentaine d’archetiers actifs dans la région. Aujourd’hui, c’est l’unique centre de production d’arcs du pays, 90 % de la production d’arcs en bambou étant réalisée ici.

Selon un modèle établi, on trouve sept joints de bambou sur la face avant et six sur la face intérieure. Même si la forme peut varier entre les fabricants, on estime qu’un bon arc se caractérise par un équilibre parfait des parties supérieures et inférieures, et par la prise en compte de son centre de gravité et de la répartition du poids après le tir de la flèche.

Caractéristique

Une forme d’arc est constituée de 7 sections extérieures et 6 sections intérieures. Les formes diffèrent selon l’artisan, mais un bon arc doit avoir une répartition équilibrée du poids entre le haut et le bas, ainsi qu’un bon positionnement du centre de gravité au moment de tirer l’arc.

Fabrication

Un noyau d’arc fait de bambou et d’arbre à cire est placé entre deux feuilles de bambou en forme d’arc. Le noyau est tendu avec une cale en forme de croissant après avoir fait adhérer les pointes de l’arc puis est enveloppé par une corde. L’arc est alors fixé sur la plate-forme et réglé à l’aide du pied.

totop