Papier Etchu

Toyama

Rédigé durant la période de Nara (710-794), il se réfère à des papiers de cette localité figurant dans des documents également anciens se trouvant dans le dépôt de Shosoin à Nara. On trouve également des preuves supplémentaires de la longue histoire d’Etchu Washi dans le document de la période Heian (794-1185) concernant le procès-verbal du tribunal, l’Engishiki, où il est consigné que le papier servait à régler les impôts.
Les papiers traditionnels du district de Yao ont servi de diverses manières dès le début de la période Edo (1600-1868), notamment pour emballer les remèdes ; et les papiers du village de Tairamura étaient produits en grande quantité pour le clan local Kaga qui gouvernait la région de l’actuelle préfecture d’Ishikawa. C’est l’héritage de tous ces papiers traditionnels dont nous disposons aujourd’hui.

Une grande diversité d’Etchu Washi est aujourd’hui disponible, notamment des papiers translucides traditionnels pour les paravents shoji de la maison traditionnelle, des hanshi ou formes communes de papier d’écriture, du papier pour lampes à huile ainsi que des papiers modernes servant à la calligraphie, des papiers d’impression et plus de 100 papiers de couleur. Par ailleurs, les papiers solides et souples de type mûre ou kozo sont commercialisés dans tout le pays afin de fabriquer des papiers pochoirs.

Caractéristique

Etchu Washi englobe le papier traditionnel pour les paravents coulissants shoji, la calligraphie et les lanternes, de même que le papier moderne pour les livres et la gravure. En tout, il existe plus de 100 types de papier dont le papier teint. En outre, le papier kozo résistant est commercialisé dans tout le pays comme articles façonnés et décorés de motifs.

Fabrication

Le procédé de production démarre par la cuisson du kozo, suivie du battage, de la confection du papier, puis du séchage, selon la même procédure que le papier produit dans le reste du Japon, mais le papier servant à la fabrication des paravents shoji destinés à équiper les salons, appelé « shoin-shi », et les papiers servant à préserver les biens patrimoniaux, le papier pour les lampes, etc. contiennent du kozo préalablement blanchi dans la neige avant d’être bouilli. Par ailleurs, divers colorants, notamment des teintures naturelles, des colorants et des pigments, servent à la coloration du papier.

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