Papier Tosa

Kochi

Divers types de papier destinés à la calligraphie, à l’artisanat du papier, aux papiers d’art et aux papiers spécialisés employés à la maison sont produits sous un nom, qui est cité en référence au papier présenté à la cour dans un document officiel de la période Heian (794-1185), l’Engishiki. Cela a fait croire que Tosa constituait déjà un pôle de production de papier à cette époque.
Grâce aux nombreuses réserves de matières premières disponibles, la fabrication du papier a explosé et au cours de la période Edo, le nanairogami, un papier coloré de Tosa, a été offert au shogunat. Au début du XXe siècle, Tosa est devenu le plus grand producteur de papier du pays et ces traditions se perpétuent encore dans ce qui est l’un des secteurs les plus performants du pays en matière de fabrication de papiers japonais faits à la main.

La localité est en mesure de proposer toutes les compétences et les équipements requis pour la fabrication du papier, ainsi que des matières premières de qualité en grande quantité, permettant de garantir la qualité du produit. La localité peut également offrir un large éventail de papiers variés comprenant des papiers d’art et de calligraphie et des papiers pour paravent shoji, car chaque feuille est produite séparément à partir d’une riche réserve de fournitures locales.

Caractéristique

Toutes les étapes de la fabrication du papier, y inclus la collecte des matériaux et des outils, sont effectuées localement. La grande qualité et la richesse des matériaux locaux rendent Tosa Washi bien meilleur que les autres. De plus, ces papiers sont très variés car chaque maison d’artisans fabrique des types de papiers distincts.

Fabrication

Tout d’abord, les plantes propres à la fabrication des tissus telles que le mûrier, le margousier, le gampi, le chanvre ou la paille sont bouillies une fois la saleté enlevée. Après le lavage des éléments autres que la pâte et des alcalins, les éléments restants sont blanchis, nettoyés et broyés afin d’en sortir la pâte qui deviendra du papier. Le tororo aoi (hibiscus) est intégré à la solution pour accroître la viscosité de la pâte lors de son étalement sous forme de feuille de papier. Deux méthodes de fabrication du washi servent à répandre la pulpe, à savoir le Nagashi-suki et le Tame-suki.

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