Pinceaux Kumano

Au cours de la période Edo (1600-1868), nombre d’agriculteurs menaient une vie très difficile. Lorsque le travail agricole se faisait rare, les paysans partaient à la recherche de travail dans le district de Kumano à Kishu, qui correspond à l’actuel Wakayama et à la région de Yoshino à Yamato, aujourd’hui devenue la préfecture de Nara. De retour dans leur pays, ils vendaient les pinceaux et l’encre achetés dans ces régions. Finalement, cela a conduit à la fabrication de pinceaux à Kumano.
Vers la fin de la période Edo, les pinceaux étaient fabriqués dans un atelier mis en place par la famille Asano, chef du clan Hiroshima. Les méthodes de confection de pinceaux sont devenues un savoir-faire artisanal bien établi dans la population et la transmission de ces compétences au sein du village a marqué les débuts de Kumano Fude, comme on les connaît aujourd’hui.
De nombreux types de pinceaux destinés aux écoles, à la calligraphie, à la peinture et même au maquillage sont réalisés aujourd’hui par des artisans.

Caractéristique

Une large gamme de pinceaux est proposée à tous ceux qui souhaitent pratiquer la calligraphie, qu’il s’agisse d’écoliers, d’utilisateurs généraux ou d’experts en calligraphie, de même que des pinceaux spéciaux réalisés selon des spécifications individuelles.

Fabrication

Les poils sont d’abord sélectionnés, puis combinés ensemble. Les poils sont frottés avec de la cendre pour éliminer l’huile, puis coupés à la longueur voulue, mélangés et regroupés en un noyau. Les poils sont enroulés sur la partie extérieure du noyau comme un vêtement et noués à la base, pour compléter le col. Le col est ensuite collé sur le manche, et le pinceau est achevé en gravant une inscription. Pour le col, on utilise des poils de chèvres, de chevaux, de cerfs, de ratons laveurs, de belettes et de chats. La sélection des poils constitue la base du procédé de fabrication des pinceaux et il est impossible d’obtenir de bons pinceaux si l’on fait de mauvais choix.

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