Dans lancien fief d’Amakusa, situé sur l’île de Kyushu, les chefs de village incitaient les habitants du fief à gagner leur vie en produisant de la poterie et, entre le début du XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, la province a produit aussi bien de la poterie que de la porcelaine.
On y trouvait de la pierre à porcelaine fine et, déjà avant les années 1670, on y produisait de la porcelaine Uchida Sarayama, qui fut suivie plus tard par de la porcelaine provenant des principaux fours tels que celui de Takahama yaki. Vers la fin du XVIIIe siècle, le village de Mizunodaira, devenu aujourd’hui la ville de Hondo, a vu s’établir des poteries de type Mizunodaira. La fabrication de ces poteries a continué au fil des ans et celles-ci figurent aujourd’hui sur le marché sous forme de pièces de poterie courantes au style contemporain.

Sur le plan technique, l’argile locale se rétracte très peu durant la cuisson, possède une bonne souplesse et renferme juste la bonne quantité d’alcali, la rendant idéale tant pour la confection de la porcelaine que pour la production du vernis. La porcelaine produite est soit d’un blanc pur avec une qualité translucide, soit possède une chaleur issue de la combustion de la cendre de bois d’isu (Distylium racemosum). Une spécificité de la poterie réside dans la large palette de formes hautement distinctives produites avec un vernis noir, alors que certaines pièces sont d’un rouge intense, résultant d’une superposition de vernis.

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