Lanternes de Gifu

Les Gifu Chochin sont le fruit du travail de Juzo, un artisan lanterneur de Gifu. La grande quantité de bambou et de papier local a contribué au développement de cet artisanat. Il semble que des lanternes dotées de fonctionnalités similaires aux modèles actuels circulaient déjà vers la première moitié du XIXe siècle. Si certaines servaient à la fête de l’Obon ou à la fête des morts, les autres ne s’allumaient que pour apprécier la fraîcheur d’une soirée d’été.

Les lanternes en papier ou en soie sont ornées d’images raffinées et joliment colorées de fleurs, d’oiseaux, de paysages et de personnes. Les lamelles de bambou, qui forment le cadre, sont très fines et le papier extrêmement fin. Les lanternes sont soit rondes, soit en forme d’œuf. Aujourd’hui encore, les lanternes Obon font partie des principaux types de lanternes fabriquées conjointement avec d’autres utilisées pour le festival d’été de Tanabata. Les lanternes noryo sont utilisées pour profiter de la fraîcheur des soirées d’été chaudes et humides, et certaines sont utilisées à des fins décoratives.

Caractéristique

La forme est nette et soignée, et l’artisanat est exquis. La boîte à feu des lanternes est agrémentée d’élégantes et belles aquarelles. Le cadre est formé de fines lamelles de bambou, et le papier est extrêmement fin. Les dessins peints mettent en scène des fleurs et des oiseaux, des paysages, des personnes, etc. Ils sont réalisés soit en forme de rond, soit en forme d’œuf.

Fabrication

Dans un premier temps, on assemble la forme de la lanterne et on enveloppe les lamelles de bambou en spirale en respectant les rainures de la forme. On applique ensuite de la colle sur les lamelles de bambou, puis du papier washi ou de la soie, et l’excédent est enlevé. Les images sont peintes au pochoir ou à main levée, et une fois la lanterne sèche, elle est détachée de la forme, et des anneaux sont placés en haut et en bas, puis des raccords sont mis en place et la lanterne est prête.

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