Les autels bouddhistes de maison de liyama

La confection d’autels de maison bouddhistes s’est solidement implantée dans la communauté religieuse florissante de Iiyama au début du XVIIe siècle. La totalité du travail a été accomplie dans la région par différents artisans, et ensuite tout a été monté.
Au centre de ce réseau d’ouvriers qualifiés se trouvaient des boutiques spécialisées, qui étaient à la fois finisseurs et grossistes des autels. La ferme conviction du peuple de Iiyama dans la foi bouddhiste, la facilité avec laquelle les matières premières pouvaient être obtenues et un climat propice à la construction de ces pièces d’ébénisterie complexes ont permis de maintenir la production des Butsudan de Iiyama.
Un usage généreux du bois alourdit le Iiyama Butsudan. La laque est d’une très grande qualité et les techniques de laque décorative richement multicolore employées contribuent à donner à ces autels une beauté riche et puissante. La décoloration et le vieillissement généralisé se règlent facilement car toutes les pièces sont démontables. Plusieurs styles d’autels sont produits pour satisfaire les besoins des différentes sectes bouddhistes.

Caractéristique

Elle a démarré dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Les matériaux utilisés sont le pin, le cèdre, le magnolia, etc. On fabrique surtout des autels bouddhistes destinés à la secte Jodo Shinshu, en utilisant des techniques traditionnelles comme l’honkumi-kiji, le yumi-nageshi, l’hijiki-kumimono de Kuden, la dorure à la feuille en utilisant le tsuyadashi-oshi, etc.

Fabrication

Le travail comprend la préparation du bois pour l’extérieur, le toit « kuden » du sanctuaire intérieur de l’autel, la sculpture des ornements de fleurs, d’oiseaux, etc., la fabrication des raccords en métal, ainsi que les décorations en laque d’or et d’argent « makie », la dorure à la feuille, la peinture et le montage. Le travail est divisé en huit départements.

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